Nous profitons d'être dans un port où il y a le Wifi (Ribadeo) pour vous envoyer de nos nouvelles après une quinzaine de jours de voyage.
Au départ de Port la Forêt nous avons préféré rallier les Sables d'Olonne avant de traverser le golfe de Gascogne puisque les vents n'étaient pas favorables sur la pointe de l'Espagne. Aussi après être passés à Sauzon puis l'Herbaudière à Noirmoutier où nous avons revu Bénédicte et Luc soeur et beau-frère, nous sommes donc arrivés au lieu mythique des coureurs d'océans, ce fut une escale un peu technique car la veille nous y avions fait livrer des pièces du fournisseur de notre bôme à enrouleur qui avaient cassé en allant à Belle Ile.
Annick de quart dans le golfe de Gascogne |
Nous sommes donc partis des Sables le 24 Juin à 15H30 cap au 205 direction Santander. La traversée s'est très bien passée quoique nous aurions aimé avoir un peu plus de vent, elle durera 43 heures dont 21 de moteur, dur dur, pour 209 milles nautiques d'effectués. A la différence d'il y a deux ans, nous n'avons vu que des dauphins, ni baleines ni globicéphales...et aucun thon de pêché, il est vrai que Bruno n'était pas là!
A Santander nous avons commencé à revivre à l'heure espagnole avec "tapas y raciones" et le dimanche 28 nous avons loué une voiture pour nous rendre dans l'arrière pays à la frontière de la Cantabrie et des Asturies plus exactement à "Fuente dé" dans les "Picos de Europa" où un téléphérique vous propulse en moins de 4 minutes de 1070 à 1823 m, et là haut il y avait encore de la neige. On est redescendu à la voiture par une piste de 17 kms.
En haut du téléphérique de "Fuente De" |
Le lendemain nous avons quitté Santander pour San Vicente de la Barquera et cette fois ci nous avons croisé des globicéphales, le lendemain nous sommes arrivés à Gijon avec un port au milieu de la vieille ville, très agréable, le soir nous sommes allés dîner dans un restaurant du quartier des pêcheurs et nous avons fait connaissance avec la solidarité celtique, un monsieur et son fils dînaient à la table d'en face et au bout d'un moment on a lié conversation via le fils (qui habite Lanzarote juste au dessus de Graciosa île où nous rêvons d'aller, ce sera notre point d'aterrissage aux Canaries, et il est surfeur...) en anglais, quel problème ces langues! Bref quand ils ont su qu'on était Bretons et Finistériens de surcroit, ils nous ont offert une partie de leur dîner, des filets de thon frais et un digestif à base d'anis et de cerise. Un petit mot sur la vénération du cidre par les Asturiens et le spectacle fourni par les serveurs qui versent le liquide à un mètre de hauteur d'une main dans un grand verre incliné et ceci par petits peu sans en verser une goutte à côté. On a beaucoup pensé à Paul et on a d'ailleurs invité les deux personnages à venir goûter à bord le lendemain son pommeau, mais on ne les a pas revus.
Au ponton de la marina de Gijon |
Après cette bonne escale on est allés à Cudillero, petit port enchâssé dans les falaises et haut lieu touristique avant de venir à Ribadeo premier port de Galice, demain nous partons vers Viveiro d'où nous étions repartis pour Goulet Riec il y a deux ans.
Le charmant village de Cudillero |
Tout se passe donc très bien malgré un cruel manque de vent qui nous oblige à utiliser plus que raisonnablement la risée Volvo, mais il paraît que à partir de lundi cela va changer. On vous dira cela la prochaine fois.
Ribadeo premier port de Galice |
A bientôt pour d'autres nouvelles.
Annick et Josic